vendredi, mars 09, 2007

« Article 24 de la Constitution », … c’est le comble !

Voilà que le cdH et le PS semblent se souvenir de l'existence de l'article 24 de la Constitution, une semaine à peine après avoir voté le décret "Inscriptions", qui leur a valu une volée de bois verts de la part de milliers de parents et de directions d'écoles se plaignant que les promoteurs de ce décret violaient justement ce même article.

Aujourd'hui, PS et cdH s'offusquent de la volonté du Ministre de l'Enseignement flamand d'exiger que les parents d'enfants suivant les cours dans les écoles de la Communauté flamande connaissent ou suivent des cours pour apprendre le néerlandais. Les enfants devraient aussi ne pouvoir avoir accès à la première année primaire que s'ils ont au moins suivi un an de maternelle en néerlandais.

Cette volonté flamande violerait l'article 24 de la Constitution, celle de la liberté de l’enseignement et donc du libre choix des parents, selon certains politiques francophones, dont les premiers à avoir réagi sont cdH et PS !

S'il y a bien deux partis qui n'ont à faire aucune leçon sur ce plan-là, ce sont bien le PS et le cdH ! Il est un peu facile d’exiger des autres de suivre des règles que l’on ne s’applique pas à soi-même ! L’électeur saura discerner et s’en souviendra au moment opportun.

Si l’on peut espérer des mesures souples et non contraignantes, favorisant l’apprentissage des langues de la part de toutes les communautés, il faut reconnaître que c’est le niveau de connaissance de la langue, - chez les élèves et dans leur entourage proche -, dans laquelle les cours sont enseignés qui fera le niveau de qualité de l’enseignement. Cela, les Flamands l’ont bien compris. Et ils sont prêts à mettre les moyens humains et financiers là où c’est le plus nécessaire pour atteindre cet objectif.

Le PS et le cdH, en votant le décret « Inscriptions », se sont par contre placés sur un plan beaucoup plus idéologique, naviguant sur le thème de la mixité sociale, stigmatisant et confrontant les « nantis » et les « défavorisés », digne de la lutte des classes de la fin du 19 ème siècle. Au dépend de la qualité de l’enseignement et donc des enfants. Or, on sait parfaitement que si des enfants ne sont pas suivis par leurs parents, car ceux-ci éprouvent des difficultés au niveau de la langue et se tiennent par conséquent à l’écart de l’école, les résultats auprès de ces enfants s’en feront durement ressentir.

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