La Commission 2030 sur l'énergie nucléaire vient de remettre son rapport.
Une véritable onde de choc vient frapper les partis politiques (les verts, le sp.a, notamment) qui vont devoir prendre leurs responsabilités en matière énergétique.
En effet, il ne suffit pas de vouloir de l'énergie propre et de supprimer à court terme les investissements dans nos centrales pour y aboutir.
Encore faut-il avoir l'honnêteté d'avouer qu'il n'y a pas aujourd'hui d'alternative plus propre et économiquement réaliste que cette source d'énergie pour fournir toute la demande de notre pays, pour les ménages et les entreprises.
Supprimer les centrales chez nous et acheter de l'énergie à l'étranger (fournie par des centrales nucléaires ou des énergies fossiles, russe ou autres), équivaudrait à subir une dépendance énergétique, politique et financière que la Belgique ne pourrait se permettre et à ne pas prendre nos responsabilités dans l'obligation mondiale de diminuer les productions de gaz à effet de serre détruisant la couche d'ozone.
Signature du traité Iter (International Thermonuclear Experimental Reactor).
Par ailleurs, à quelques jours d'intervalle, nous apprenons la signature du très ambitieux traité Iter, un projet de réacteur expérimental de fusion thermonucléaire qui vise à fournir dans plusieurs décennies une énergie propre et illimitée. Six pays (Chine, Corée du Sud, Etats-Unis, Inde, Japon, Russie) et l'Union européenne ont signé cet accord, après plusieurs années de négociations, la France accueillant ce projet sur son sol.
Voici un bel exemple d'audace politique et industrielle, avec une vision et un fameux investissement (plus de 10 milliards d'euros) à très long terme (mise en exploitation attendue pour 2018 et une production industrielle dans une quarantaine d'années), tout au bénéfice des générations futures.
Un bel exemple à suivre, à notre niveau de politique nationale !
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