lundi, mars 11, 2013

Dissolution du CDF

CDF – Chrétiens Démocrates Fédéraux Communiqué du 10 mars 2013 Le CDF met fin à ses activités Réunis en kern ce 10 mars 2013, les instances des Chrétiens Démocrates Fédéraux – Christen Democraten Federaal (CDF) ont décidé de mettre fin à l’expérience entamée il y un peu plus de dix ans. Fondé à la Pentecôte 2002, au lendemain de la mutation du PSC en cdH, le CDF s’est donné pour mission ces dix dernières années d’offrir aux électeurs de notre pays la possibilité de continuer à voter pour une formation défendant un projet politique d’inspiration clairement chrétienne démocrate. Primauté de la personne, impliquant respect de la vie, de la dignité, de la liberté et de la responsabilité de chacun. Valorisation de la famille, fondée sur l’engagement d’un homme et d’une femme, en leur permettant de se consacrer à l’éducation de leurs enfants. Promotion d’un enseignement revalorisé et de qualité pour tous, dans le respect d’un véritable pluralisme des réseaux garantissant un réel libre choix des parents, des jeunes, de pouvoirs organisateurs et d’équipes pédagogiques autonomes. Favorable à une économie libre et responsable, portée par une conscience du bien commun et dans le respect de l’environnement, contribuant au recul de la pauvreté et au progrès de l’humanité, où chaque être humain est acteur et non spectateur de sa destinée et de celle de la société. Un Etat garantissant paix civile et sociale, solidarité envers les plus démunis et accomplissant des missions de service public que l’initiative privée ne peut assurer. Défenseur du fédéralisme d’union, fondée sur la monarchie constitutionnelle et parlementaire comme garante de l’unité et de la solidarité entre les Belges. Une Belgique insérée au sein d’une Union Européenne plus efficace et transparente, fonctionnant selon le principe de subsidiarité. Des citoyens responsables et marquant leur adhésion aux droits et devoirs attachés à cette citoyenneté. Sur tous ces grands axes, dirigeants et militants, adhérents du CDF, se sont donnés ou ont généreusement soutenu le projet, sans compter, années après années, s’impliquant dans la vie locale ou réagissant dans le domaine de l’opinion, participant à toutes les élections. Malgré des débuts prometteurs: un congrès fondateur à Namur (plus de 800 participants) et un second congrès de plus de 1.200 participants à Louvain-la-Neuve, sans oublier que le CDF a compté jusque 4.500 membres dans les deux premières années, les résultats électoraux n’ont hélas pas suivi et l’effritement des membres et électeurs, ainsi que des militants actifs n’a cessé de se faire ressentir, de plus en plus durement. Les causes sont multiples, bien sûr. Relevons notamment, le seuil électoral fixé à 5% dès 2003, à l’instigation d’un cdH qui craignait l’émergence d’un nouveau parti chrétien démocrate ; son corollaire, l’argument du vote utile ; le financement électoral, réservé par eux-mêmes aux seuls partis présents au Parlement fédéral ; des procédures électorales et leur interprétation de plus en plus restrictives ; présence quasi inexistante des nouvelles formations dans les médias et les débats politiques. Le CDF ne pouvant plus raisonnablement compter sur une base assez large pour poursuivre le travail qu’exige un parti politique, ni sur un nombre suffisant de candidats capables de se présenter et défendre valablement son programme lors des différents scrutins, nous avons pris, à contrecœur certes, la décision de mettre fin à l’aventure ; restant convaincus du bien-fondé du projet en tant que tel, aujourd’hui autant qu’il y a 10 ans, mais devant nous rendre à l’évidence de l’état des lieux face auquel nous sommes confrontés. Nous voulons témoigner de notre infinie reconnaissance envers toutes celles et tous ceux qui ont cru en ce projet, aux premières heures et jusqu’à ce jour, qui ont permis au CDF d’exister vraiment dans le champ politique, d’avoir pu imposer une marque et d’avoir certainement influencé une part du débat public. L’axe politique défendu par le CDF reste pertinent, au vu des défis actuels, tant éthiques que sociaux, économiques et financiers, en matière d’enseignement, de démocratie ou de solidarité nationale et internationale. Nous ne doutons pas d’ailleurs que plusieurs parmi nous continueront de s’engager d’une manière ou d’une autre dans la société, nous les y encourageons, les jeunes en particulier, afin que « la chose publique » soit l’affaire de tous. Pierre-Alexandre de Maere d’Aertrycke, Président, co-fondateur Christine Dupuis, co-fondatrice Jean-Marie Bourgeois, Secrétaire Politique P.-A. de Maere d’Aertrycke Président du CDF Rue Fernand Mélard 11 1200 Bruxelles GSM : 0494 39 20 21 Courriel : cdf.be@hotmail.com